Nous avons rencontré Bruno Truchon Bartès, fondateur de la marque de bougies parfumées La Manufacture des Châteaux. Il nous plonge dans l’univers du savoir-faire d’exception qui habite sa maison.
Votre portrait : comment vous décrit-on ? Votre parcours ?
J’ai travaillé pendant 17 ans dans les maisons de création (IFF, Givaudan, Robertet) à des fonctions commerciales, marketing, encadrement. J’ai appris l’univers des parfums, des matières premières au fur et à mesure de mes rencontres quotidiennes avec les parfumeurs. Ils m’ont appris jour après jour le langage des parfums. Je me souviens tout particulièrement de mon expérience chez Charabot (groupe Robertet) où l’histoire et la connaissance des matières premières naturelles de parfumerie sont au cœur de cette maison centenaire. Il y a chez eux une vraie culture du naturel au service de la parfumerie. On me dit bienveillant, honnête, engagé, droit… avec une pointe de folie…
Votre portrait : comment vous décrit-on ? Votre parcours ?
Comment avez vous hérité du savoir-faire de cirier parfumeur ?
La Manufacture des Châteaux, qui est la marque commerciale pour notre collection de bougies parfumées, est réalisée avec un maître cirier, héritier depuis quatre générations d’un savoir faire familial dans la grande tradition du « fait main ». J’ai appris beaucoup à son contact. Son travail avec le parfumeur est primordial pour adapter la fragrance à la cire et inversement, afin de garantir le résultat olfactif et la puissance du sillage. Les tests se font aussi bien à froid qu’au moment du brûlage, afin que le rendu olfactif soit de même qualité.
Quels sont vos conseils pour reconnaitre une bougie de qualité ?
Un rendu olfactif harmonieux comme pour un parfum de peau, la cire vierge ne doit pas avoir d’odeur résiduelle comme nous pouvons certaine fois le constater avec des cires végétales, afin de ne pas « perturber » la note olfactive. Une flamme ni trop petite ni trop grande La cire doit se consumer de manière uniforme sur la surface du pot sans création de « piscine » et ce jusqu’au fond du pot. La bougie doit continuer à parfumer même éteinte. C’est la raison pour laquelle nous conseillons pour nos bougies d’éteindre la mèche coton après que la surface de la cire soit devenue liquide soit environ après 30mn.
La bougie est pour vous une histoire lumineuse à la fois subtile et poétique incarnée par sa fragrance, comment vous inspirez-vous ?
Je m’inspire dans mes créations d’un univers bien particulier qui est l’univers du patrimoine et tout particulièrement celui des Châteaux. Passionné de patrimoine, j’ai notamment œuvré pour l’association de la Demeure Historique ce qui m’a permis de visiter des lieux formidables dans lesquels j’ai puisé des ambiances olfactives, sources de mes créations : Château de Chambord pour Feu Souverain, le Paradores Juan en Espagne pour Paradores ou encore le Château de Canisy pour Fougère Royale…
Parlez-nous de vos collections : quelles ambiances olfactives avez-vous imaginées pour vos bougies et qu’est-ce qui les rend uniques?
Je ne souhaite pas recréer des notes olfactives du passé mais bien une ambiance contemporaine liée à ces moments personnels passés dans ces Châteaux sans se soucier des tendances du moment. C’est un engagement olfactif personnel que je souhaite donc partager avec celles et ceux qui utilisent mes bougies. C’est cela qui les rend unique en plus bien sûr du contenant en porcelaine de Limoges crée pour moi par un porcelainier labellisé « entreprise du patrimoine vivant » basée à Limoges.
Si vous deviez donner 3 mots pour décrire les bougies La Manufacture des Châteaux ?
Esprit du fait main, engagement, sincérité
Vos projets ? Les prochaines tendances ?
Nous travaillons sur de nouvelles fragrances, de nouveaux contenants mais je ne peux pas vous en dire plus. Les prochaines tendances ? Je ne suis pas les tendances, car suivre, c’est copier, et cela n’est pas dans l’ADN de la marque.
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